La Chocolaterie le Cacaoyer : le royaume du chocolat

  • Publié le 03 may 2022 (Mise à jour le 29 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes
Mélissa Gaudreault

Narada Brind’amour, chef pâtissier et propriétaire de la Chocolaterie le Cacaoyer, située au 190 rue Sainte-Anne à L’Assomption, nous fait découvrir ses produits, sa passion pour le chocolat et parle de l’impact de la pandémie sur son commerce.

La chocolaterie a été fondée en 2002 par deux amis du propriétaire actuel, qui est devenu actionnaire en 2007.

La passion première de M. Brind’Amour, diplômé de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) en pâtisserie, est le chocolat. Il s’est donc concentré sur ce produit et cumule plusieurs années d’expérience dans le domaine de la confection du chocolat. Il est non seulement le propriétaire du commerce, mais c’est également lui qui fait la confection du chocolat. Le chef pâtissier imagine, expérimente et confectionne le chocolat lui-même. Il essaie toujours d’offrir le meilleur produit possible malgré le fait que le processus de confection du chocolat soit très long, très complexe et qu’il demande de grandes connaissances et compétences en pâtisserie, notamment en ce qui a trait à la composition chimique du produit. La boutique offre plusieurs produits différents, mais le principal reste le chocolat.

Se réinventer

La pandémie a eu un impact sur les activités de la chocolaterie comme pour bons nombres d’entreprises, par exemple sur l’offre de produits. Dans le contexte, le propriétaire a ajusté son offre afin de répondre aux demandes de sa clientèle et de rester ouvert.

« Depuis la pandémie, on a ajusté nos produits. On a essayé de travailler le plus possible autour du chocolat, mais on a quand même des gâteaux, des crèmes glacées et des macarons. Les produits sont un peu réduits. » – Narada Brind’Amour

La pandémie a aussi eu un impact sur la main-d’œuvre. Le propriétaire a ainsi décidé de réduire la grosseur de son entreprise et de gérer autant la confection des produits que le service à la clientèle par lui-même.

Au niveau de la clientèle, le contexte a conscientisé les gens à l’achat local, à encourager les petits commerçants. Il a poussé le propriétaire à se réinventer et c’est ce qui l’a amené à faire un virage vers un produit équitable, local et biologique. Le défi là-dedans est d’avoir un produit bon au goût, de qualité et d’avoir accès au produit de manière constante. Le chocolatier fait affaire à un producteur de café et de cacao de Carleton-sur-mer.

« [J’ai] fait le choix d’utiliser une matière première qui est transformée localement, mais qui est plus dispendieuse. C’est sûr que par le fait même je vais perdre une certaine clientèle, [mais ça me donne] la chance de faire briller du chocolat québécois. »

Le plus gros défi est de continuer à offrir un bon produit, abordable, que les gens vont aimer en utilisant une matière plus dispendieuse et un peu différente de celle utilisée avant la pandémie. Les périodes les plus importantes pour la boutique comme pour bien d’autres reste les fêtes (Saint-Valentin, Pâques, Noël) où l’offre de produits est bonifiée, chose qui n’a pas été possible de faire dans les dernières années.

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