10 dossiers qui ont marqué la région en 2023

  • Publié le 27 dec 2023 (Mise à jour le 29 apr 2025)
  • Temps de lecture 11 minutes

L’année 2023 a été riche en événements. L’Hebdo Rive Nord vous propose donc un coup d’œil dans le rétroviseur en présentant 10 dossiers qui ont particulièrement marqué l’actualité dans la région.

 

Karl Tremblay s’éteint à l’âge de 47 ans

C’est avec beaucoup de tristesse et de stupéfaction que tout le Québec a appris le décès du chanteur du groupe mythique les Cowboys Fringants Karl Tremblay.

Pierre Chartier pchartier@medialo.ca

 

Rappelons que le chanteur originaire de Repentigny et résident de L’Assomption était atteint d'un cancer de la prostate diagnostiqué en 2020.

Soulignons aussi que moins d’un an plus tard, Marie-Annick Lépine, aussi membre de la formation, avait annoncé que la chimiothérapie ne fonctionnait plus et que son conjoint devait se soumettre à de nouveaux traitements.

Les Cowboys Fringants ont remporté de nombreux prix et ont fait vibrer plusieurs Québécois à travers leur musique et leurs chansons. Pendant plus de 25 ans, Karl Tremblay a vécu sa grande passion. Il savait comment faire vibrer les spectateurs. Au courant de sa carrière il a vendu plus de 2 millions d’albums. Karl est parti comme une étoile filante. Toutes nos sympathies à sa conjointe Marie-Annick Lépine et ses deux enfants ainsi qu’aux autres membres du groupe Jean-François Pauzé et Jérôme Dupras.

Après 11 albums studio et 4 albums enregistrés en spectacle, des centaines et des centaines de prestations à guichet fermé, la popularité du groupe lauréat de 17 Félix en carrière ne se dément pas. Son importante contribution au rayonnement de la musique francophone a tracé à jamais un chemin dans le quotidien et le cœur des Québécois.

 

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Karl Tremblay est parti comme une étoile filante.

Un hommage digne du plus grand des Cowboys

Grand rassembleur, amoureux de la beauté et du bonheur, Karl Tremblay aurait sans doute versé une larme devant cette incroyable vague d’amour qui a déferlé sur L’Assomption jeudi soir. Ils étaient des milliers. Des milliers à pleurer son départ prématuré, mais aussi à célébrer son œuvre, à honorer la personne d’exception qu’il était et à se remémorer les souvenirs partagés avec les Cowboys au fil des 27 dernières années.

Marie-Christine Gaudreau | mcgaudreau@medialo.ca

L’émotion était palpable, tandis que la musique des Cowboys Fringants retentissait sur la Place publique et dans tout le centre-ville. D’une seule voix et à la lueur des chandelles et des téléphones cellulaires, la foule a chanté les paroles de ces chansons poignantes qui ont pris un tout autre sens ce 15 novembre, alors que le chanteur aimé de tous s’est envolé. Les étoiles filantes, La tête haute, Sur mon épaule, L’Amérique pleure; des mots presque trop justes pour décrire l’inconcevable.

@ST :Place Karl Tremblay

Unis en un lieu qu’il affectionnait particulièrement, au cœur de sa ville d’adoption des 15 dernières années, les fans de Karl Tremblay ont répondu nombreux à l’appel de solidarité, lancé à la volée par le maire de la Ville, Sébastien Nadeau.

« On a fait tout ça en une journée et tout le monde l’a fait avec le sourire, parce que tout le monde aimait Karl. Parce que tout le monde aime Marie-Annick. Parce que nous avions besoin d’être tout le monde ensemble et parce que Karl le mérite », a-t-il mentionné à l’Hebdo Rive Nord.

 

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Marie-Annick Lépine et Jean-François Pauzé ont tenu à venir remercier la foule de leur support indéfectible dans cette dure épreuve.

Des engagements fermes pour le transport collectif

 

Le premier ministre et député de L’Assomption François Legault a présenté un discours phare, devant plus de 300 personnes triées sur le volet, au Centre de formation professionnelle des Riverains (CFPR), le vendredi 29 septembre dernier.

Pierre Chartier pchartier@médiallo.ca

L’économie, la santé et la culture étaient au cœur de la présentation du premier ministre. Il a aussi parlé de la réalité locale avec le dossier du transport collectif. Une partie de son discours a semblé plaire aux maires des différentes municipalités lorsque François Legault a affirmé ceci : « L’autre responsabilité du gouvernement, c’est de fournir des infrastructures adaptées aux besoins. Je pense entre autres aux transports. La population de Lanaudière a beaucoup augmenté dans les dernières années. Ça pose un enjeu avec l’échangeur 40/640 : 200 000 véhicules par jour. On s’est engagé à revoir la configuration de l’échangeur. On va l’adapter à la nouvelle réalité. Je sais aussi qu’on a des besoins en transport collectif dans Lanaudière. On est en train de revoir le projet de REM de l’Est. Je peux vous garantir que j’ai mis un prérequis : "Faut que ça vienne dans Lanaudière". Je veux être bien clair avec vous-autres : on va avoir un projet de transport collectif qui va se rendre dans Lanaudière. »

Au niveau du grand projet Agtech, François Legault a signalé qu’au cours des trois prochains mois il y aura des annonces qui toucheront ce projet : « C’est sûr que c’est excitant, mais je n’oublie pas l’économie de notre région pour autant. Je sais qu’il ne reste pas beaucoup de terrains industriels dans le coin, mais on va remplir ce qui est disponible. On travaille encore sur la Zone Agtech pour amener des entreprises agricoles technologiques. On a mis 10 millions pour décontaminer le terrain de l’ancienne usine d’Electrolux. On me dit que quelques annonces s’en viennent. »

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Le premier ministre et député de L’Assomption François Legault lors de son discours.

Le lac Béram à la croisée des chemins

 La tension monte à L’Épiphanie, alors que des résidents du Domaine des deux lacs se questionnent sur l’avenir du lac Béram. Près de deux mois après l’abaissement du niveau de l’eau aux fins de vérifications de sécurité, les citoyens s’impatientent et réclament la restauration du cours d’eau.

Marie-Christine Gaudreau | mcgaudreau@medialo.ca

 Rappelons d’abord qu’en juillet dernier, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), mandaté par Revenu Québec, propriétaire du lac et de son barrage, a procédé à l’abaissement du lac Béram, par mesure préventive, après avoir été avisé de la présence d’une fuite en aval du barrage.

Questionné par l’Hebdo Rive Nord, Revenu Québec a confirmé que, « selon les conclusions préliminaires des expertises, il n'y a pas d'enjeu de stabilité de pente pour les résidences de la rue Béram. » En contrepartie, l’organisme gouvernemental souligne qu’il est pour le moment impossible de rétablir le niveau de l’eau. « Le rétablissement du niveau du lac pourrait accélérer le phénomène d’érosion interne et rendre le barrage instable. » En effet, la constatation de venues d’eau, comportant du transport de sédiments, est révélatrice de ce phénomène complexe, qui implique que des particules fines du remblai sont transportées par l’écoulement de l’eau à travers celui-ci.

C’est donc dans l’objectif de traiter les enjeux liés à l’érosion interne que le seuil de l’appareil d’évacuation a été ajusté afin que le niveau d’eau soit maintenu 1,15 mètre en dessous de son niveau habituel. « La sécurité des personnes aux abords du barrage est la priorité de Revenu Québec. Ainsi, à titre d’administrateur provisoire du barrage, Revenu Québec s’en remet aux recommandations du MELCCFP. » Et, pour le moment, le ministère de l’Environnement poursuit la surveillance du site.  Il indique qu’il « maintiendra le niveau du lac afin d’éliminer les enjeux liés à la retenue d’eau par le barrage en prévision des crues d’automne ».

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Des réparations au barrage seront nécessaires avant de voir le niveau du lac Béram rétabli.

Tek Chher un homme de cœur et de passion

– Tek Chher est un entrepreneur de grande classe, un boxeur expérimenté et aussi un père Noël à ses heures. Ce sympathique personnage fait tous ces métiers avec une passion peu commune, mais avant tout c’est un homme de cœur.

Pierre Chartier pchartier@medialo.ca

Tek Chher possède plus de cinq boutiques TW Sportscards (souvenirs de sport à collectionner) à travers le Québec, une à Gatineau, une à Chicoutimi, deux à Repentigny et la toute dernière, une boutique « Prestige » située à Charlemagne. Sa passion pour les cartes de hockey et tous les outils de promotion du sport a débuté très jeune quand, avec son père, il a participé à une première séance de signature avec des athlètes professionnels. « J’ai toujours eu un petit côté groupie chez moi quand j’ai débuté dans le domaine, mais maintenant avec l’expérience acquise je ne passe plus par les agents de joueurs. J’ai réussi à avoir assez de contacts pour passer directement par les joueurs et ça fonctionne bien », explique Tek.

Et plusieurs gros noms sont passés par sa boutique ou en séance privée : Guy Lafleur, Gilbert Perreault, Eric Lindros, Bobby Hull, Raymond Bourque, Yvan Cournoyer, Mario Tremblay, Yvon Lambert et bien d’autres. D’ailleurs, le gardien but El Belford va participer au magasin de Charlemagne à une séance de signature le 17 juin prochain. On peut dire que les affaires vont bien pour l’entrepreneur de Repentigny.

 

C’est à l’âge de 40 ans que Tek Chher découvre la boxe, un sport qu’il a toujours affectionné. « C’était avant tout pour retrouver ma forme d’antan. J’avais pris du poids et je voulais revenir à une meilleure forme. Je me suis tourné vers le meilleur des entraîneurs, Renan St-Juste, et j’ai commencé mon apprentissage des techniques. Peu à peu j’ai commencé à rêver de disputer un premier combat et finalement j’en ai livré deux.», d’ajouter Tek.

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Tek Chher et sa famille en compagnie du boxeur Roy Jones.

En toute intimité avec Diane Dufresne

Le 2 septembre, au Théâtre Hector-Charland, la grande Diane Dufresne convie le public à une soirée toute en musique, en discussions et en partage. Avec le concert-causerie « Sur rendez-vous », l’artiste fait un pas vers le public qu’elle chérit. Il s’agit de la continuité, dit-elle, de ce pont qu’elle a mis des années à bâtir, à partir de son univers créatif, pour échanger et tisser des liens avec les gens. Entretien avec celle que l’on surnomme la diva.

Marie-Christine Gaudreau | mcgaudreau@medialo.ca

Accompagnée de son pianiste Olivier Godin, Diane Dufresne offrira bien sûr quelques prestations musicales. Cependant l’âme même du spectacle repose sur cette connexion avec le public, qui fait partie intégrante de l’histoire de la chanteuse. « Vous savez, pour moi, il n’y a rien d’anodin à faire des spectacles. Les gens se déplacent, te choisissent, paient leur ticket. Ils viennent t’apprécier, ils viennent t’aimer », relate Mme Dufresne. À l’aube de ses 79 ans, si l’on demande à l’artiste l’héritage qu’elle souhaite offrir à son public, elle répond le plus simplement du monde :  « je voudrais qu’il se souvienne que je l’ai toujours aimé. Qu’il ait reçu de l’énergie, qu’il y ait eu un contact. C’est ce que je m’en vais faire avec le concert-causerie. Je vais laisser de la place au public, lui laisser la chance de me parler, de créer un contact humain. »

En effet, les spectateurs auront l’occasion de poser leurs questions, de naviguer du souvenir au moment présent. Sa carrière, son cheminement créatif; tous les sujets pourront se prêter au jeu. Mais, en discutant avec Mme Dufresne, on saisit la complexité du personnage. Elle avance, dit-elle, sans trop s’attarder au passé.

 

 

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En chanson et en confidences, Diane Dufresne ira à la rencontre du public , au Théâtre Hector-Charland.

Un acte de bravoure sans pareil

 Un résident de Repentigny Jean-Pierre Paradis et deux agents, Charles-Antoine Geoffroy et Vincent Sirois, du Service de police de la Ville de Repentigny (SPVR) ont procédé à un sauvetage extraordinaire lors d’un incendie majeur survenu dans un secteur de la municipalité.

Revivons cette histoire rocambolesque.

 

Pierre Chartier pchartier@medialo.ca

Il était 2h32 du matin et Jean-Pierre Paradis roulait sur le pont Benjamin-Moreau lorsqu’il a aperçu une trainée de fumée qui s’échappait dans le ciel. Son instinct l’a mené sur les lieux de l’incendie. « J’ai tout de suite pensé que des gens étaient en danger. Je me suis dirigé vers la maison et quand je suis arrivé sur place les flammes avaient débuté le travail destructeur. J’ai appelé les services d’urgence et je me suis rendu à la porte en avant de la maison et j’ai commencé à crier pour que les gens m’entendent. Je n’avais pas de réponse, alors j’ai ouvert la porte et j’ai crié dans la maison et il y avait beaucoup de fumée à l’intérieur […] », d’ajouter M. Paradis.

 

Pendant ce temps, les agents Charles-Antoine Geoffroy et Vincent Sirois se rendaient rapidement sur place. « Moi, j’étais dans le secteur de Le Gardeur. Il fallait faire attention, car c’était très glissant cette nuit-là et aussi très froid, c’est peut-être la nuit la plus froide que l’on a eu de l’hiver. Je suis arrivé sur place en même temps que mon collègue et nous ne nous sommes pas posés de questions, il fallait entrer pour voir s’il n’y avait pas des personnes en danger », raconte Vincent Sirois.

 

Pour les agents Geoffroy et Sirois, ces derniers sont formels, ils n’ont fait que leur travail, rien de plus. « Quand on est arrivé sur place on ne s’est pas posé de questions, on a agi selon notre conscience, c’est ça le travail des policiers et on a fait que notre travail », de souligner l’agent Geoffroy.

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: Un beau geste du trio de Repentigny

Ses coéquipiers lui sauvent la vie

:Le 20 février, Alain Delisle disputait un match de hockey sur la glace de l’Aréna de Repentigny, comme il l’a fait des centaines de fois au cours de sa vie, lorsqu’il a fait un arrêt cardiorespiratoire. « J’ai toujours joué au hockey. Je suis un maniaque de ce sport », confie le gardien de but de 61 ans. Mais cette partie aurait bien pu être sa dernière, n’eût été de la rapidité d’intervention de ses coéquipiers et surtout, de l’accès à un défibrillateur dans le bâtiment. 

Véronick Talbot | vtalbot@medialo.ca

« Ça m’a probablement sauvé la vie », souffle celui qui ne se souvient de rien, mais qui a pu consulter la vidéo captée par la caméra de l’aréna ce jour-là. « La dernière chose dont je me rappelle, c’est d’être parti de chez moi pour aller jouer au hockey. J’ai tout de même passé beaucoup de temps sur la glace avant que ça arrive. On me voit alors tomber à genoux, essayer de me redresser, puis m’effondrer sur la patinoire. Le jeu était rendu de l’autre côté de la glace, mais les gars sont rapidement arrivés autour de moi pour me secourir. »

L’un de ces joueurs était le Repentignois Hugues Fontaine, copropriétaire de la Clinique Action Sport Physio de Mascouche. « Tout s’est passé très rapidement, raconte celui qui joue au hockey avec Alain Delisle depuis cinq ans. C’est la première fois que j’étais témoin d’un arrêt cardiorespiratoire. Un appel a été logé au 911, mes coéquipiers lui ont rapidement retiré son équipement, et j’ai pu pratiquer l’examen primaire, qu’on appelle aussi l’ABC (aération, respiration, circulation sanguine). Je me suis donc assuré que rien n’obstruait ses voies respiratoires, puis j’ai vérifié s’il respirait et j’ai pris son pouls, avant d’entamer des manœuvres de réanimation et d’utiliser le défibrillateur », se souvient celui qui a suivi sa première formation de RCR alors qu’il était à l’université.

 

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Alain Delisle a toujours joué au hockey : c’est une passion depuis son plus jeune âge. On le voit ici aux côtés de ses coéquipiers, à l’Aréna de Repentigny.

L’incroyable courage de Mathieu Young

 Plus de 200 personnes se sont déplacées à la piste d’athlétisme de l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur pour donner un appui inconditionnel à Mathieu Young qui tentait l’impossible, soit de réaliser un record Guinness au 10 km avec une charge de 40 livres sur les épaules; un défi de taille pour le jeune athlète de Repentigny.

Pierre Chartier pchartier@medialo.ca

C’est à la suite du décès de son père, il y quatre ans, que l’idée a germé dans la tête de Mathieu : « C’est important pour moi de rendre hommage à mon père et d’amasser des fonds pour Movember et la Société de l’arthrite. Mon père a combattu une forme rare et sévère d’arthrite rhumatoïde pendant plusieurs années et il a fait une tentative de suicide en 2015, qu'il a surmonté par la suite. Je me suis lancé ce défi pour honorer sa mémoire, son courage et amasser un objectif de 15 000 $ pour les deux fondations. »

 

Près de dix mois de préparation ont été nécessaires afin d’accomplir le grand défi. Il en a fallu des heures d’entraînement avec son instructeur, François Landreville, pour être fin prêt à réaliser ce défi ultime. Le grand jour est arrivé, et les spectateurs sont nombreux à avoir envahi la piste d’athlétisme pour donner tout le support au coureur.

 

À 14 h pile, le coureur prend la piste d’assaut et il sait fort bien qu’il doit battre le temps de 41,24 pour réaliser le record Guinness. La course débute avec un rythme d’enfer. Après quatre tours, Mathieu est dans les temps et il est en voie de réaliser son plus grand rêve. Mais au cinquième tour, il se blesse à la hanche et à la jambe. Il ne sera pas en mesure de battre le record Guinness, mais fidèle à son habitude il termine la course sur une jambe; un exemple de courage et de ténacité.

 

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C’est à la suite du décès de son père, il y quatre ans, que l’idée a germé dans la tête de Mathieu .

Alexis Baillargeon en route pour Bahreïn

Pour une troisième année consécutive, le jeune pilote Alexis Baillargeon ira représenter le Canada au Championnat du monde de karting qui se déroulera à Bahreïn en décembre prochain. Pour obtenir le billet tant convoité, le coureur de L’Épiphanie âgé de 11 ans a su se démarquer tout au long de la saison régulière 2023. 

Marie-Christine Gaudreau | mcgaudreau@medialo.ca

À l’heure des bilans, on peut constater qu’Alexis a cumulé les bons résultats pour se faufiler une fois de plus vers les mondiaux. Entre autres, il a eu l’occasion de révéler son potentiel au grand jour, de l’autre côté de la frontière. En effet, il a pris part à un championnat en Floride cet hiver, où il a terminé deuxième. Le jeune pilote a également participé à une course d’envergure en Utah, où il s’est classé quatrième sur 48 pilotes, après être parti dernier en raison d’un accrochage en préfinale.

Champion canadien

À domicile, Alexis poursuit sa lancée en ne laissant de chance à aucun de ses adversaires de la catégorie Rotax Minimax à la Coupe de Montréal. Pour une seconde année, il a remporté le titre de champion, en plus de faire ses débuts dans la catégorie supérieure, Rotax Junior (11-15 ans). Dans cette nouvelle catégorie où il était le plus jeune pilote sur la ligne de départ, Alexis a terminé en troisième position. Il représentait alors l’équipe PSL Karting.

Enfin, sa participation au Championnat du monde à Bahreïn s’est vu confirmer alors que, pour une troisième année, il a remporté le titre de champion canadien aux Finales Rotax Canada qui se déroulaient dans l'Ouest canadien.

 

Alexis est toujours à la recherche de nouveaux partenaires qui désirent se joindre à son aventure. Les personnes et les entreprises intéressées peuvent contacter la famille au dofagnant@hotmail.com. Une campagne de sociofinancement a également été lancée en vue de la participation d’Alexis au Championnat du monde. Pour l’encourager : gofund.me/cf0db419.

 

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Au volant de son kart, Alexis Baillargeon cumule les performances épatantes.

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