Le projet de loi a été adopté à l’étape de la deuxième lecture, avec l’appui de 293 députés. Nous nous réjouissons que les libéraux se soient ralliés à notre position afin d’offrir à l’économie agricole québécoise le soutien qu’elle mérite. L’agriculture est un secteur économique très important, mais c’est plus que cela : ça représente un modèle de gestion sain, équitable et qui favorise l’agriculture à échelle humaine », souligne Mme Pauzé.
La gestion de l’offre permet notamment de limiter les importations de produits sous gestion de l’offre (produits laitiers, œufs, volaille et dindon), afin que le marché se suffise à lui-même en fonction de la consommation et des coûts de production. « Ce projet de loi a été rendu nécessaire après une série de brèches contenues dans trois accords commerciaux, même si des engagements avaient été pris à cinq reprises pour protéger intégralement la gestion de l’offre par le biais de motions. Si le projet de loi se rend jusqu’au bout, ces engagements devront enfin être respectés », note la députée de Repentigny.
« La gestion de l’offre c’est beaucoup plus que l’agriculture, c’est la base de notre modèle de dynamisation du territoire qui préserve nos entreprises de taille familiale avec toutes les retombées que cela implique. Le Bloc Québécois est revenu à la charge à maintes reprises pour qu’une loi protège notre industrie agricole, car nous savons pertinemment que les États-Unis et les autres états « auront toujours faim ». Notre modèle agricole fait notre fierté et se démarque par l’excellence de ses productions. Nous demandons maintenant aux autres partis d’appuyer jusqu’au bout ce projet de loi », conclut Monique Pauzé.