Plus de 192 emplois créés pour les jeunes de Repentigny

Publié le 27 may 2024 (Mise à jour le 29 apr 2025)
Temps de lecture 2 minutes

Pierre Chartier

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C’est avec un sentiment mitigé que la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, annonce la création de 192 emplois dans le cadre du Programme d’Emplois d’été Canada pour la saison estivale, car elle ne peut pas passer sous silence l’écart croissant entre les fonds disponibles et les besoins réels des organisations sur le terrain.

Mme Pauzé a exprimé ses inquiétudes concernant le maintien ou la réduction des services dans certains organismes communautaires et camps de jour de la région puisque seulement 43 % des demandes ont pu recevoir des fonds. Malgré tout, le programme fait des heureux, notamment chez Les Amis de la déficience intellectuelle Rive Nord qui pourra embaucher 22 intervenants.

« Le programme fut à nouveau sursouscrit, ce qui signifie que plus d’emplois ont été demandés que ce qui pouvait être financé par le ministère. Par conséquent, tous les projets admissibles n’ont pas été financés, et plusieurs organisations n’ont pas reçu le niveau de financement demandé. En ce qui concerne la circonscription de Repentigny, plus de 440 emplois furent demandés totalisant une somme de 2 246 208$ alors que l’enveloppe budgétaire totale était de seulement de 855 288$ », a déclaré la députée bloquiste de Repentigny.

« Un des objectifs des Amis est l’intégration sociale des personnes de tout âge vivant avec une déficience intellectuelle et cela se réalise en grande partie par le biais des loisirs. La saison estivale est donc une saison très importante pour eux et pour nous. De plus, notre clientèle augmente et évolue constamment. Nous recevons de plus en plus de demandes d’enfants et de jeunes qui normalement ne participaient pas à nos activités, mais qui ont désormais de la difficulté à trouver des activités estivales qui répondent à leurs besoins », précise Dominique-Hélène Roberge, directrice chez Les Amis de la déficience intellectuelle Rive Nord.

Les personnes vulnérables ont toujours été en tête de liste des priorités de la députée: « Je suis heureuse de cette reconnaissance, mais je ne peux m’empêcher de penser aux autres excellents projets qui n’ont pu être financés. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les employeurs tentent d’attirer les employés en offrant des salaires compétitifs et ils doivent aussi tenir compte des augmentations du salaire minimum. Il serait bien que le gouvernement Trudeau fasse une partie du chemin, car il est bien au fait de cette problématique », conclut Monique Pauzé.

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